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Pour En Savoir Plus Sur Nous...

  • Section de Toulouse-Languedoc d'Action française
  • Refondée en 2008 après une période d'hibernation par le Délégué régional de l'Action française dans le Grand Sud-Ouest Vincent Gaillère, la section de Toulouse & Haut-Languedoc rayonne sur la Haute-Garonne, le Tarn, le Tarn-et-Garonne, le Lot, l'Aude, l'Aveyron, l'Ariège et les Pyrénées-Orientales.
  • Refondée en 2008 après une période d'hibernation par le Délégué régional de l'Action française dans le Grand Sud-Ouest Vincent Gaillère, la section de Toulouse & Haut-Languedoc rayonne sur la Haute-Garonne, le Tarn, le Tarn-et-Garonne, le Lot, l'Aude, l'Aveyron, l'Ariège et les Pyrénées-Orientales.

Pas d'exclusive chez nous... sauf contre l'Anti-France!

Tout ce qui

est national

est nôtre.

Le Duc d'ORLEANS.

Vous Cherchez, Nous Trouvons!

"Que faire?" La réponse de Maurras!

"Pas de doctrine

sans action,

pas d'action

sans doctrine!"

(MAURRAS)

 

Archives Militantes De L'action Française-Toulousain Depuis 2007!

18 avril 2019 4 18 /04 /avril /2019 08:00

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publié par la Section de Toulouse-Languedoc d'Action française - dans Nos idées politiques d'Action française Politique intérieure Politique religieuse
22 janvier 2019 2 22 /01 /janvier /2019 09:00

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19 novembre 2018 1 19 /11 /novembre /2018 09:00

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publié par la Section de Toulouse-Languedoc d'Action française - dans Militantisme d'Action française dans le Grand Sud-Ouest Nos idées politiques d'Action française Notre mémoire
18 novembre 2018 7 18 /11 /novembre /2018 09:00

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18 novembre 2018 7 18 /11 /novembre /2018 09:00

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17 novembre 2018 6 17 /11 /novembre /2018 09:00

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16 septembre 2018 7 16 /09 /septembre /2018 08:00
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18 janvier 2017 3 18 /01 /janvier /2017 09:00

A la veille du 21-Janvier, nous prenons avec gravité connaissance du récent communiqué officiel, dûment circonstancié, publié par le secrétariat de Mgr le Comte de Paris, Duc de France, Prétendant au Trône et seul Chef de la Maison de France (http://leblogducomtedeparis.fr/communique_082016/). Contraint, par des circonstances extérieures à Sa volonté pacificatrice de Père de la Famille de France, à rappeler utilement au grand public et aux premiers intéressés les règles qui la gouvernent depuis toujours, le Prince fait preuve de Son Autorité sur chacun de ses membres, qui ne peuvent jamais se soustraire à l'obéissance qui Lui est due.

La fin des dynasties aristobourgeoises

Alors que la France est en crise généralisée (politique, économique, intellectuelle et sociale), et en guerre contre le terrorisme, et que ceux, - toujours plus nombreux et incapables, en période électorale comme en temps "normal", - qui aspirent à la "sauver" devraient resserrer les rangs, le fait que tel ou tel cadet de maison princière en disponibilité, en outre récemment nommé "colonel" honorifique par la Gueuse, s'autorise (sur les conseils de qui?) à se parer de titres de fantaisie ("régent"? pourquoi pas Duce!), montre à lui seul que l'individualisme "moitrinaire" (comme disaient nos Maîtres Maurras et Daudet) a gagné les sommets bien-pensants de la Société, - ainsi que la fédération Grand Sud-Ouest de l'Action française l'a pour son compte observé, depuis longtemps, dans les aristobourgeoisies bordelaise et parisienne décadentes. 

Eu égard à son importance dynastique et historique extrême, nous le reproduisons donc intégralement, comme nous l'avions fait pour un précédent communiqué de même importance sur le même sujet (http://actionfrancaiseaquitaine.over-blog.com/article-36727227.html). Cet acte dynastique énumère avec science, patience et autorité les lois fondamentales qui organisent la succession légitime du Prince en France. Il n'est au pouvoir de personne de les changer: Louis XIV lui-même y a échoué; de même, le précédent Comte de Paris.

La parenthèse d'Amboise est fermée!

Ajoutons, du point de vue de la fédération Grand Sud-Ouest de l'Action française, que Mgr le Comte de Paris confirme explicitement, les dispositions d'Amboise (mesures de circonstance conférant en 1987 aux enfants cadets de l'actuel Prétendant des titres et des responsabilités exorbitantes du droit monarchique) sont politiquement et dynastiquement caduques, nulles et non avenues depuis l'avènement de l'actuel Prétendant (1999). C'est la raison pour laquelle, en l'absence de Monarchie, nous ne reconnaissons à monsieur Jean d'Orléans aucune autorité, ni dynastique, ni spirituelle, ni morale, ni intellectuelle que ce soit sur la Maison de France, sur les royalistes français et a fortiori sur le Peuple français.

L'autorité, pour Bossuet et Joseph de Maistre, venait de Dieu; pour les contre-révolutionnaires modernes, comme Comte, Renan ou Maurras, des services que l'on a rendu à la collectivité nationale, pas de ce qu'on laisse dire, décennie après décennie, que "l'on prépare quelque chose, mais chut". Quand ils sont maigres, voire inexistants, il est de bon ton de se taire. Pour l'Action française Grand Sud-Ouest, le droit du Prince est conditionné au besoin du Peuple.

L'avenir de la Maison de France

Mgr le Comte de Paris, Duc de France, Croix de la Valeur militaire au champ d'honneur en Algérie, sera obéi. Le plus tard possible, après Lui, son Fils aîné, François, Comte de Clermont, sera de plein droit le Prétendant, sous le nom de François III. L'esprit et la lettre des dispositions prises par le Chef de la Maison de France, seront respectés par tous les vrais royalistes. 

Car, pour l'Action française, la Monarchie n'est pas la satisfaction de l'amour-propre de têtes qui enrageraient de n'être, pour l'instant, couronnées que de calvitie ou de leurs "courtisans" débiles; elle est l'instrument du salut public du Peuple, ou elle n'est rien! Elle n'est pas une enveloppe crasseuse de la place Beauvau qu'on pare d'une vertu magique!

Ce qu'est et ce que n'est pas la Monarchie 

Notre école de pensée et d'action, seule dans l'époque contemporaine, a défini précisément les traits distinctifs de la Monarchie authentique, c'est-à-dire nationale.

Elle est: 

- traditionnelle dans les rapports mutuellement respectueux du Prince avec ses compatriotes, et non narcissique, compartimentée en castes ou servile (en France, le Peuple et les serviteurs mêmes du Roi restent debouts et non prosternés),

- héréditaire, mais suivant des lois fondamentales, et les Princes, fussent-ils infortunés, ont des droits politiques, tout comme les autres handicapés dans le reste de la Société,

- antiparlementaire, non régimiste "Vème bis" à la mode de la "Démocratie royale, pourquoi pas?" qu'un Pacsot sussure,

-  enfin, largement décentralisée à la base, non jacobino-stalinienne au petit pied, ne présentant qu'une seule tête, vide de préférence, comme on la rêve rue Croix-des-Petites-Maisons. 

Si donc cette Monarchie, non une autre, était rétablie par les efforts de l'Action française-canal historique et avec la volonté du Peuple, - qui n'accepterait pas d'être gouverné par une clique Auteuil-Neuilly-Passy, - c'est le Roi François qui seul règnera. Les nationalistes d'Action française, - qui ont dans l'Interrègne où les Princes sont impuissants un droit et un devoir de maintenir intactes les conditions du salut national, - s'en assureront par tous les moyens (politiques, naturellement).

Le Trône n'est pas le canapé croulant d'un salon mondain! Il ne se partage pas. En revanche, pour tous ceux qui se gargarisent d'activisme, Tromelin est vide et attend son homme providentiel : avis aux amateurs!

Pour la Fédération:

Le Délégué régional de l'Action française dans le Grand Sud-Ouest,

signé: GAILLERE

Texte du communiqué du secrétariat du Comte de Paris, Duc de France (soulignements de la Fédération):

"Suite à diverses informations parues dans la presse faisant état d’un « communiqué » du Prince Jean, Duc de Vendôme et Régent du Dauphin, en date du 1er août 2016, le secrétariat de Monseigneur le Comte de Paris rappelle les règles traditionnelles et immuables du droit dynastique français:

"1. Les lois fondamentales du Royaume tissent depuis les origines de la monarchie française l’indépendance de la Couronne de France. Ainsi depuis l’avènement des Capétiens, le principe fondateur de pérégrinité rend à lui seul vaines les prétentions d’accession au trône royal français d’un prince ou d’une princesse étrangère. Il a été notamment rappelé par l’Arrêt Lemaistre du Parlement de Paris du 28 mai 1593 « qui annule tous traités faits ou à faire qui appelleraient au trône de France un prince ou une princesse étrangère, comme contraire à la loi salique et aux autres lois fondamentales de l’État ».

"2. En vertu de ces mêmes Lois et aussi des principes généraux de succession des coutumes de France, la succession dans la Maison de France obéit à des règles bien précises : c’est le plus proche parent mâle qui hérite de la Couronne à la mort du roi précédent. Ces mêmes lois ont aussi prévu de désigner son plus proche parent comme Régent entouré d’un Conseil de Régence lorsque le Roi est dans l’impossibilité de régner, du fait de sa minorité, de son absence ou d’un handicap – que ceux-ci soient d’ailleurs temporaires ou définitifs. Ces règles n’ont jamais souffert d’exception.

"3. Les lois fondamentales du Royaume sont, par essence, supérieures à l’autorité royale et forment le socle même de sa légitimité. Nul ne peut s’en écarter ni les bafouer par caprices ou autres motifs, sauf à y porter atteinte. Le fait que feu le père du Comte de Paris actuel ait cru bon, par des actes sans valeur juridique et en méconnaissance du droit dynastique français, de modifier à plusieurs reprises l’ordre successoral, et ce dans différents sens, n’y change rien en droit. Rappelons qu’il avait ainsi « exclu » de la succession deux de ses fils Michel et Thibaut pour « mésalliance » en 1967 et 1973 ; puis en 1981 son petit fils aîné, François d’Orléans, en raison de son « handicap » ; en 1984, son fils aîné, Henri d’Orléans du fait de son « divorce » d’avec la duchesse Marie-Thérèse de Wurtemberg et de son remariage civil avec Mme Micaela Cousiño y Quiñones de León. Rappelons qu’aux termes de trente-quatre années de procédure, la Sainte Rote a déclaré nul, le 13 novembre 2008, ce premier mariage et a autorisé le Prince d’Orléans, de jure Henri VII, à épouser religieusement la Princesse Micaela le 14 février 2009. Enfin, en 1987, feu le Comte de Paris proclamait son petit-fils Jean d’Orléans, « duc de Vendôme », héritier du trône de France à la place de son père (rétrogradé au rang de « comte de Mortain ») et de son frère aîné, le prince François d’Orléans, avant de « réintégrer » dans la succession, au cours des années 1990, le prétendant légitime au trône de France, Henri d’Orléans, etc.

"4. Devenu chef de la Maison de France à la mort de son père en 1999, le nouveau comte de Paris et duc de France est conformément aux Lois fondamentales du Royaume, revenu sur ces exclusions nulles et non avenues et a rappelé que « nul n’a le pouvoir de modifier l’ordre dynastique et d’écarter de la succession un prince de sang royal de France sauf à accepter son abdication dûment signée ». Se conformant encore strictement aux Lois qui gouvernent la Maison de France, il a ainsi indiqué à la Noël 2015, par testament, qu’après son trépas, et si son fils aîné François, comte de Clermont, lui survit, ce dernier deviendra Chef de la Maison Royale de France avec le titre de Comte de Paris. Il sera ainsi « le Roi virtuel et son frère puiné, Jean, le Régent réel entouré d’un Conseil de Régence et conservera le titre de Duc de Vendôme avec les Armes de Dauphin » . Le fait que ce dernier soit effectivement, par les lois de la République, le tuteur légal de son frère aîné n’y change évidemment rien et, incidemment, conforte par la même son statut de Régent sur le plan civil.

"Fait à Paris le 15 août 2016
Le Secrétariat du Comte de Paris

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publié par la Section de Toulouse-Languedoc d'Action française - dans Vie et actes de la Maison de France Nos idées politiques d'Action française
15 septembre 2016 4 15 /09 /septembre /2016 08:00

Dans les lectures d'été du camp Réal del Sarte organisé du 16 au 31 août 2016 dans le Sud-Ouest par la Fédération, on trouvait l'extrait suivant, sur lequel ont planché, encouragés par nos cadres habituels, une dizaine de jeunes participants des deux sexes:


Dieu donne à la franchise, à la fidélité, à la droiture un accent qui ne peut être ni contrefait, ni méconnu.” (Joseph de Maistre, Du pape.)


Et vous, que vous inspire-t-il? Le comte de Maistre, fondateur avec Bonald de la Contre-Révolution politique, énonce assurément là à l'intention des générations à venir les vertus indispensables à la Cause de la Vérité politique pour son succès. Mais il est évident à tous ceux qui font une politique contre-révolutionnaire et se voient opposer des procédés staliniens qu'il ne va pas de soi. Pourquoi?


Franchise, fidélité, droiture, voilà un beau programme pour des contre-révolutionnaires! Hélas, on ne peut dire qu'ils pratiquent souvent ces vertus... Peut-être est-ce pour cette raison qu'ils sont toujours battus?


Pour se mettre en jambe, un "grand-sudoku" d'Action française


Que l'on pratique la petite expérience amusante ci-dessous et l'on jugera de l'exactitude de la proposition. Parce que les idées, c'est bien, mais, dans les faits, elles sont toujours incarnées par des personnes. Mettons donc en rapport avec les vertus citées par Maistre des noms, pris au hasard, de personnes associés le plus souvent, - à tort ou à raison, - à l'A.F. et voyons si "ça colle"! (Attention, il y a peut-être un piège!) Le prix est un abonnement de propagande à L'Action Française 2000 (enfin, tant qu'elle s'affiche encore nationaliste intégrale!).


Si je vous dis: Franchise, vous répondez: Vincent Gaillère ou François Bel-Ker?


Si je vous dis: Fidélité - Pierre Pujo ou Hilaire Augiers de Crémiers?


Si je vous dis: Droiture - Jean Viansson-Ponté ou Stéphane Blanchonnet?


Question subsidiaire pour départager les gagnants: Citez un philosophe contre-révolutionnaire vivant pratiquant ces vertus et ayant publié autre chose que des cassettes de ses confs soporifiques ou rédigé autre chose que des tracts! Allons, il devrait y en avoir au moins un!...


Le jour où vous aurez trouvé la bonne réponse à ce grand-sudoku, vous pourrez dire que vous êtes d'A.F.!


Etre d'Action française dans le Sud-Ouest, c'est quoi?


La raison pour laquelle la fédération Grand Sud-Ouest de l’Action française et ses sections indéracinables (Bordeaux & Basse-Guyenne, Toulouse & Haut-Languedoc, Pau & Pyrénées et Bayonne & pays basque) sont tellement dénigrées par des bourges se disant "cathos" et "bien comme il faut" est justement qu'elles pratiquent depuis toujours ces vertus profondément politiques et qu'elles ne les abandonneront jamais. C'est qu'elles "pensent clair et marchent droit" comme le dit La Royale!


Leur accent est celui de la Vérité politique, et c'est précisément ce que ces Tartuffe ne supportent pas. Il va de soi qu'il ne peut être ni contrefait, ni méconnu par ceux qui devraient y obéir naturellement, juste haï. La Fédération est la mauvaise conscience des nantis de la bourgeoisie et des dissidents de l'A.F.


La Vérité politique ne consiste pas à rabâcher des thèmes-de-cercles-d'étude éculés (anticommunistes, antigauchistes, antiféministes) depuis trente ans. Il faut bien se dire que le communisme a largement disparu, - que, sauf chez quelques harpies ménopausées, le féminisme est dépassé, - et que le gauchisme des jusqu'au-boutistes de Nuit-debout est aussi risible que l'irénisme des "Veilleurs"! Pourquoi alors, tel un Don Quichotte dégénéré refaisant toujours le même voyage dans le Temps, combattre, comme si nous étions encore en mai 68, des moulins à vent irréels avec des moulins à prière inefficaces et en écoutant religieusement les moulins à parole intellectualistes de la Droite conservatrice?


L'Action française ne se résume pas davantage à quelques slogans de circonstances, mal digérés, sortis de leur contexte que l'on ignore de toute façon (car les jeunes bourges sont aussi ignorants que les prolos), et dépourvus de leur signification révolutionnaire.


Notre révolution d'Action française à Bordeaux, Toulouse, Pau et Bayonne


Oui, ré-vo-lu-tion-naire! Car qu'on se le dise: Dans Contre-Révolution, il y a révolution et même Révolution nationale (et non pas "restauration rapide"!). Et que l'on ne nous oppose pas la phrase archi-anônnée de Maistre: "La-Contre-Révolution-n'est-pas-une-révolution-en-sens-contraire-mais-le-contraire-d'une-Révolution!" Car, outre qu'elle témoigne d'un tour d'esprit très XVIIIème siècle, elle ne signifie nullement que la Contre-Révolution ne soit pas une révolution salvatrice sur le plan politique. Et il n'y a pas 36 moyens de faire une révolution! Le Pouvoir ne se prend pas avec des drapeaux blancs, fussent-ils royalistes!


Ce qui nous mène au cœur du problème de l'échec éternel des bourges en politique. Le fait de répéter connement les dix mêmes citations de Maurras, Bainville et Maistre peut faire croire à un public conservateur que l'on est très intelligent mais c'est une illusion d'optique. En réalité, il n'en est rien. Au fond du verbiage de tous les dissidents, internes ou externes, de l'Action française, notamment de hèrenne (mais pas que: le crafe du vulgaire Charles-Henri d'Herpès, nouveau baron Pié, n'est pas en reste, comme en témoigne son illustre propos: "Elle suce, au moins?"), il n'y a pas de pensée, rien que des mauvais jeux de mots, parfois salaces. Les avoir lus ou écoutés une fois suffit pour vomir comprendre comment ils s'imposent au milieu de nantis atardés et que le seul "royaume" (ou dois-je dire "démocratie royale"? hein, Pacsot?) qu'ils pourraient restaurer à eux tout seuls, sans le Peuple et contre lui, c'est le royaume des Aveugles!


Si nous sommes légitimement hostiles à la Révolution, cela ne veut pas dire que nous devions nous interdire d'employer au profit de la Vérité politique certains de ses procédés efficaces (en particulier, la formation de contre-révolutionnaires professionnels, l'instauration d'une discipline de parti inflexible, un esprit sans concession pour l'Erreur, une volonté de changer radicalement la Société, etc), qu'elle a utilisé pour faire triompher une idéologie antinaturelle! On ne fait pas une politique moderne avec le personnel, les idées fausses et les méthodes aliénantes de jadis! Nous, à l'Action française-Grand Sud-Ouest, préconisons une Contre-Révolution en pilotage automatique! Car la Vérité politique n'est pas à redécouvrir ni à modifier, notre histoire et ses leçons ne sont pas à répudier, ce sont les méthodes qui sont à repenser en totalité!


Contre-Révolution? Révolution tous azimuts contre tous les privilégiés!


Par ailleurs, Contre-Révolution ne veut pas dire, d'une part, revenir à n'importe quel état de choses antérieur avec ses abus injustifiables, et de l'autre, faire de la Société un vaste rally bourge, une P.M.E. paternaliste ou un couvent tradi! Le réalisme fondateur de l'A.F. sait bien qu'elle n'est pas entièrement composée de surhommes, donc la Société que nous instaurerons, si elle favorisera les vertus, ne les imposera pas par la contrainte, mais permettra aux forces spirituelles de les suggérer par la persuasion.


Evidemment, il est plus facile de boire des bières entre potes en conspuant la modernité, comme le vieux chnoque de Droite qu'on sera à quarante ans, que de s'engager intelligemment sur le long terme (cinquante ans) au service d'une Cause, car c'est cela que l'A.F. - la vraie - exige. C'est même la condition exigée pour en être membre. Blousons Lonsdale-dorés et branleurs, passez votre chemin!


La nostalgie d'une France qui n'existe plus ou même n'a jamais existé (le culte d'un prétendu Age d'Or monarchique) est de la littérature romantique. Etre nationaliste d'Action française, c'est faire de la grandeur avec la France qui existe, pas une autre. C'est se battre pour le Peuple, pas pour les classes privilégiées et hypocrites qui profitent bien du Régime.


Le rôle de l'Action française-Grand Sud-Ouest: guider le Peuple


Il serait odieux au Peuple (et contre-productif à long terme) de rétablir dans leurs prérogatives et influence des classes pourries qui ont voulu la Révolution et ont ensuite, tout au long des XIXème et XXème siècle, profité du nouvel état de choses, tout en envoyant, pour se laver les mains du fait qu'elles ne leur ont donné aucune éducation politique, - Dieu sait qu'ils en ont besoin, - leurs fils et filles de 18 à 21 ans à l'aèfe, histoire de les dégourdir un peu (où ceux-ci vont en réalité se dévergonder et s'en mettre jusque là). Car le Peuple peut se tromper par ignorance, mais il n'a jamais trahi, lui! Tandis que les bourges à particules et à noms composés, surtout s'ils se disent de Droite dure ou d'extrême-Droite et "avoir des valeurs" (lesquelles? boursières?), leur responsabilité à eux est immense. En tant que classe sociale objectivement responsable du maintien du Régime démocratique, ils ne méritent que l'opprobre des citoyens et la vigilance du nationalisme intégral!


Concluons: Le Peuple a le droit d'être guidé et gouverné. Il a aussi le droit absolu de n'être pas trompé par les privilégiés du Savoir, du Sang, de l'Urne et de la Fortune. Les jeunes, spécialement, ont droit à la Vérité!


C'est cette position, que le comte de Maistre (qui n'était pas un vicomte ou un baron d'opérette, comme le vampire capitaliste bordelais Lynche, que des nécrophiles rétrogrades rêvassent de ressusciter), non plus qu'aucun authentique contre-révolutionnaire, n'aurait renié, que la fédération Grand Sud-Ouest, sous la direction persévérante de son Délégué régional, nommé par Pierre Pujo, maintiendra, jusqu'à la Révolution nationale, contre vents (ou pets) LMPT et marées "bleue marine".


Franchise, fidélité, droiture (avec quelques autres vertus), telle est notre devise.


A.F.-Grand Sud-Ouest

Comme Zorro, la fédération Grand Sud-Ouest de l'Action française, fondée par Pierre Pujo, défend la veuve et l'orphelin français contre le gras bourgeois du bouchon cosmopolite, qu'il soit réactionnaire ou démocrate, mais toujours libéral. Elle peut reprendre à son compte les paroles d'Antoine Banderas à son adversaire aristo dans cette scène: "Je n'ai pas le temps de vous donner une bonne leçon!"

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publié par la Section de Toulouse-Languedoc d'Action française - dans Nos idées politiques d'Action française Humour
4 juillet 2016 1 04 /07 /juillet /2016 08:00

A l'occasion de la fête de l'Indépendance américaine, nous proposons à la réflexion de nos lecteurs la citation suivante de Benjamin Franklin, l'un de ses artisans:


Only a moral and virtuous people are capable of freedom; the more vicious and corrupt a society becomes—the more it has need of masters.


Seul un peuple moral et vertueux est capable de liberté; plus une société devient vicieuse et corrompue - plus elle a besoin de maîtres!


On comprend là l'intention puritaine d'autojustification de Franklin. Les Fondateurs des Etats-Unis ne cessaient de se comparer à l’Angleterre dont ils venaient. Le régime républicain, quoique non idéologique, qu'ils fondaient, la nation nouvelle qu'ils délivraient de ses chaînes monarchiques étaient parés dans leurs écrits de toutes les vertus. La suite de l'histoire a montré que les Etats-Unis, comme d'autres peuples, n'était ni ange, ni démon!


A l'heure où leurs anciens maîtres britanniques viennent de remporter, avec le "Brexit", une victoire capitale de leur propre guerre d'Indépendance, on trouve à ce texte une saveur philosophique plus universelle.


En effet, l'indépendance, la souveraineté se soutiennent par des vertus civiques: caractère, courage, sens de l'honneur, goût des libertés, qui ne se trouvent pas, au même degré, dans toutes les sociétés. Sans que ce soit l'unique critère, le régime sous lequel on vit est pour beaucoup dans la formation de l'esprit public national. Selon son degré de "démocratie", d'aristocratie ou de monarchie, ces vertus essentielles sont plus ou moins mises en évidence.


Avant de se demander lequel de ces régimes est le meilleur, on ferait bien de s'interroger sur le peuple auquel il doit s'appliquer. Car on a toujours le régime qu'on mérite. Il ne sert à rien de blâmer ici d'hypothétiques décadences, complots ou trahisons, qui desserviraient fatalement le peuple, mais il est plus utile de savoir s'il est encore capable de s'assumer en tant que communauté de destin dans le concert des nations. Tout, dans la vie d'un homme, d'un mouvement ou d'un peuple, est affaire de volonté. S'il l'est, il trouvera par l’empirisme organisateur (qui n'est autre que l'étude comparée du présent et du passé) les voies de son affranchissement; sinon, il sera la proie de Puissances plus impérialistes, - et elles ne manquent pas dans le monde actuel.


Cela est particulièrement vrai pour la France. Vu l'état d’avachissement du Peuple français dans toutes ses classes et professions, les plus élevées (financiers, professeurs, bourgeoisie, noblesse etc...) étant naturellement les plus coupables, on est en droit de douter de sa capacité à renaître sous la forme grandiose que l'on lui a connu par le passé. L'Action française affiche, depuis Maurras, un optimisme de commande à tous crins, mais qui ne voit que cette attitude est forcée? Chez Maurras, cet optimisme daté était ce qui lui avait permis de sortir de l’anarchisme de sa jeunesse, mais aujourd'hui, c'est le relativisme destructeur de toutes les certitudes qui guette la jeunesse, avec le cynisme marchand. Quel remède envisager contre ce dissolvant universel?


On n'évitera donc pas à l'Action française de se questionner sur la valeur stratégique de ce positionnement. Si l'A.F. a échoué, dans des circonstances nettement plus favorables à une réaction nationaliste, comment, avec moins de moyens matériels, moraux et humains, triompherait-elle maintenant? Maurras s'est fait des illusions sur le Peuple français. Il a sous-estimé les ravages de l'individualisme, la généralisation de l'esprit bourgeois, matérialiste, conservateur et jouisseur, frileux à l'égard des changements nécessaires, et la mutation subversive des élites. Sans oublier le mépris unanime pour l'Intelligence et les supériorités de tous ordres, jugées nuisibles dans la société de consommation.


Or, si les vertus civiques sont indispensables au maintien de la liberté, les dispositions de l' "homme intérieur" ne le sont pas moins! Et de qui dépendent ces dispositions? De l’exemple des autorités sociales, de l'enseignement des autorités morales. Un redressement ne s'entame pas tout seul, il y faut des alliés. Pas besoin de rappeler que, depuis Vatican II et 68, les unes et les autres sont amoindries.


Dès lors, la Contre-Révolution peut-elle encore s'opérer? Avec qui? Certes, ça et là, des révoltes, comme celles contre la "loi Travail", se font jour périodiquement, mais baignées d'idéalisme marxien. Ce n’est pas de mensonges généreux, mais plutôt d'une bonne cure de réalisme terre-à-terre que le Peuple aurait besoin. Il ne la trouvera, sans acception de préjugés de classes, que dans son patrimoine intellectuel, politique et religieux. A lui seul de jouer! Personne, nul homme (ou femme) providentiel, nul mouvement ou parti ne le dispensera de cet effort, s'il entend survivre!


Contrairement à ceux qui, au crafe ou ailleurs, parce qu'ils y trouvent une surface sociale, veulent faire prendre des vessies pour des lanternes, politiquement, nous sommes revenus en 1900. Magistère antipatriotique du Pouvoir, désorganisation des forces de résistance. Rien n'existe pour une Renaissance française. Sans doute, l'oeuvre de Maurras, Bainville, Daudet, Pierre Pujo, la légende des camelots du Roi sont un acquis, tout comme la pensée d'Aristote ou de Saint-Thomas, ou l'existence de Charlemagne et de Saint-Louis. Mais pour quelle utilité? A quoi a servi cette somme magnifique de dévouement et de perspicacité? Surtout, à quoi peut-elle, encore, servir?


Parler un langage communautaire, national, à une époque d'atomisation expose à ne pas être compris, ni suivi. C'est prêcher dans le désert. Ou, pire, dans le ghetto mondain des rallyes et des sacristies!


Remuer une agitation puérile sans préalablement faire de recrutement sélectif ni de formation sérieuse revient à vider l'Atlantique à la petite cuillère en fer blanc! On voit sans peine que ça n'a rien de politique! Cela la réduit à un simple boy-scoutisme, à un écologisme politique de baba-cool bobos, cathos ou aristos!


Au total, loin d'être une solution-miracle, clés en mains, d'essence politique, qui pourrait s'accomplir d'un coup de baguette magique, voire de club de golf en carton-pâte, la Contre-Révolution est, avant tout, comme Renan - et Maurras après lui - l'avait bien vu, une Réforme intellectuelle et morale. Tout est à reprendre depuis le début!


A.F.-Toulouse & Haut-Languedoc

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publié par la Section de Toulouse-Languedoc d'Action française - dans Nos idées politiques d'Action française
21 janvier 2016 4 21 /01 /janvier /2016 19:00

Voici, au hasard de nos lectures dans la bibliothèque de la section, trois occurrences du terme Contre-Révolution sur lesquelles nous sommes tombés, qui en montrent toute la richesse sémantique et la profondeur.

A.F.-Toulouse & Haut-Languedoc

La première donne dans l'humour: Catastrophé, le poète Lamartine, dont la politique romantique dix-huit ans plus tard, comme ministre du gouvernement provisoire de la IIème République allait se montrer si utopique, lie à la fin du règne de Charles X, l'ébauche de politique contre-révolutionnaire, dans les strictes limites de la Charte fondant la Monarchie constitutionnelle, du ministre Polignac, un aristo bien-pensant qui tentait de barrer maladroitement le chemin du Pouvoir aux "nationaux" (la Gauche de l'époque):

"Ne t'ai-je pas toujours dit qu'un système de contre-révolution pouvait seul rendre la vie à la révolution? La voilà à nos portes!" (Lamartine, Correspondance, 1830, p. 55.)

Hélas, c'était vrai! On ne fait pas la Contre-Révolution à moitié! On la fait sur tous les plans (politique, social, culturel, religieux), ou on ne la fait pas!

La seconde donne la parole à la libérale Germaine Necker, fille du célèbre financier protestant suisse qui causa la chute de Louis XVI après que celui-ci l'eût pris comme ministre et qui limitait sa politique à se faire de la publicité, au lieu de faire une véritable Contre-Révolution fiscale:

"Quant aux moyens, il me semble impossible qu'en ne négligeant pas tes amis en Suède, en continuant à te bien tirer des affaires du Roi, en l'entretenant toujours dans tes dépêches de l'impossibilité d'une contre-révolution, non en démocrate mais en homme qui juge bien les caractères et les choses, tu ne parviennes à conserver ce qui t'est solennellement promis." (Mme de Staël, Lettres de jeunesse, 1790, p. 393.)

Alors que le gouffre s'ouvrait sous les pas de la Nation, seule l'ambition gouvernait ces métèques pressés d'arriver à n'importe quel prix. Bonald, sous la Restauration, devait corriger comme il se devait cette falsificatrice de l'Histoire. Grande leçon pour les nationaux d'aujourd'hui: Il ne faut jamais faire confiance aux charlatans politiques, même habillés à la mode, portant une particule ou un nom composé et "sachant faire leur noeud de cravate" (Maurras)!

Enfin, un extrait ironique du Journal du romancier Julien Green, datant de l'Entre-Deux-Guerres sur l'inconséquence des conservateurs quand ils se mettent à faire de la politique:

"Et, mis en confiance par mon air attentif, il me livre ses rêves : porter un coup au bolchevisme, faire quelque chose pour que s'unissent, en France, toutes les forces contre-révolutionnaires éparses. Déjà des bailleurs de fonds ont été pressentis, et il cite le nom d'un israélite richissime. L'inconvénient est qu'une contre-révolution n'irait pas sans un grand massacre de juifs, et comme les bailleurs de fonds se recrutent généralement parmi les juifs..." (J. Green, Journal, 1931, p. 50.)

Loin des rêveries du XVIIIème siècle, un siècle et demi d'épreuves ont précisé la menace. Le communisme va engloutir la Civilisation et les intellectuels s'inquiètent. De là les projets mirifiques qu'évoque Green. Mais ils négligent les leçons de l'Action française.

"Réunir les nationaux", c'est très bien, mais pour quoi faire? De bonnes élections? Leur résultat sera toujours précaire, à la merci d'autres élections. Un coup d'Etat? Même chose. La seule alternative est d'apprendre à penser clair pour marcher droit et être en mesure, le jour d'une grande crise nationale venu, d'influer de manière décisive, sur l'opinion ballotée en permanence d'un parti à l'autre, sans boussole politique pour naviguer au milieu des idées et des faits, et ainsi de ressaisir le Pouvoir.

C'est ce que la section de Toulouse & Haut-Languedoc, tout comme les autres sections actives (Bordeaux & Basse-Guyenne, Pau & Pyrénées, et Bayonne & pays basque) de la fédération Grand Sud-Ouest de l'Action française, s'efforce inlassablement de faire, à l'image de Pierre Pujo, depuis déjà huit années, sous la direction persévérante et perspicace du Délégué régional Gaillère.

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publié par la Section de Toulouse-Languedoc d'Action française - dans Nos idées politiques d'Action française

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